Avant la transe hypnotique : connaître les causes du mal-être
Bernard FRIT et LA TEMPERANCE

Les causes du mal-être

Les causes du mal-être ne sont pas toujours questionnées. Pourtant, dès le début de la formation en hypnose et PNL , il est important de prendre au plus vite l’habitude de ce questionnement. Pour les débutants c’est une étape indispensable pour tracer progressivement un chemin de questionnement.

Voici la deuxième partie de l’anamnèse proprement dite. Là, nous allons nous intéresser à deux types de causes différentes d’abord la cause historique passée. Qu’est-ce qui a créé ce mal-être dans le passé ?

La personne peut tout aussi bien ne pas savoir quelles sont les causes. Mais très souvent, elle va exprimer quelque chose. Que ce soit vrai ou pas, peu importe. C’est ce qu’elle croit être vrai.

Le deuxième aspect des causes que nous allons rechercher, ce sont les causes immédiates. Autrement dit, qu’est-ce qui, dans le quotidien de la personne, cause à nouveau ce mal-être.

Cette phase-là permet à la personne de trouver une explication à donner pour son mal-être. Pour elle, cela lui offre la perspective de pouvoir en prendre le contrôle. Cela peut lui donner le sentiment d’être capable de reprendre le contrôle de sa vie. Ce qui est quelque chose de précieux et d’important pour la suite.

Quelles sont les causes du mal-être ?

Cette question permet de mettre en perspective le mal-être de la personne. Il a des causes c’est ce qui est induit par la question.

Il peut bien évidemment n’y avoir qu’une seule cause mais en cherchant un peu la personne peut très facilement en trouver plusieurs. Il y a les causes immédiates, et les causes historiques. La question est plus importante que la réponse. Comme nous venons de le voir la réponse est très inductrice : elle laisse supposer que les causes existent, elle laisse supposer aussi que si ces causes disparaissent, le mal-être pourrait lui aussi disparaître.

Évidemment, parfois la personne ne peut pas répondre à la question, elle ne sait pas. Il faut alors faire preuve d’un peu de créativité et lui demander de simplement imaginer quelles auraient pu être les causes de ce mal-être. L’essentiel ici est de faire entrer la personne dans un processus dans lequel elle reste à se questionner, à la fois consciemment et, bien évidemment, inconsciemment.

Quand et comment le mal-être s’est-il installé ?

C’est à la fois la suite de la question précédente mais aussi une manière de la préciser et de la fixer dans le temps. Pour la plupart des gens, leur mal-être a tout le temps été là et il est tout le temps présent.

Avec cette question, nous supposons que le mal-être a commencé à un moment précis. Donc s’il y a eu un commencement, il peut aussi avoir une fin. C’est aussi une question inductrice qui permet de mettre dans l’esprit de la personne l’idée que ce mal-être ayant eu un début, il va aussi avoir une fin.

De plus cela permet de relativiser l’existence du mal-être, dans la mesure où la personne se rend compte subitement qu’il n’a pas tout le temps été présent et qu’il est apparu un moment précis. Parfois même, le mal-être apparaît à certains moments, il disparaît à d’autres, donc il n’est plus aussi envahissant que ce que les premières paroles pouvaient laisser penser.

Qu’est-ce qui maintient le mal-être présent ?

Voilà encore une question qui induit ce que l’on veut que la personne commence à considérer. Avec cette question on lui laisse entendre qu’il y a quelque chose qui maintient le mal-être présent et qu’il suffirait d’éliminer cette cause immédiate de maintien pour que le mal-être disparaisse.

En général, pour répondre à cette question, la personne a besoin de se retirer en elle-même et d’aller examiner sa vie de façon beaucoup plus précise afin d’analyser de façon beaucoup plus fine tout ce qui peut se passer autour du mal-être.

Elle va se mettre à rechercher tous les éléments de contexte, y compris dans ses pensées, ce qui pourrait participer à maintenir le mal-être en place. Comme ce qu’elle se raconte à elle-même, par exemple, ou bien les discussions qu’elle peut avoir avec telle ou telle autre personne, sa manière de gérer son quotidien, de s’alimenter, en fait tous les différents aspects de son existence.

Qu’est-ce qui réactive le mal-être ?

Nous allons un peu plus loin dans le questionnement inducteur, nous laissons supposer que quelque chose réactive le mal-être. Autrement dit, cela oblige la personne à penser que son mal-être pourrait peut-être s’arrêter tout seul si un élément particulier de sa vie ne le réactive pas à chaque fois.

C’est encore une question dont le but est d’arriver à réduire un peu plus l’importance du mal-être. On suggère une sorte d’espoir, que peut-être, ce mal-être pourrait disparaître facilement si on trouve l’élément qui le réactive.

Dans les faits, la plupart du temps, il y a en effet des éléments de la vie quotidienne qui réactivent le mal-être. Prenons le cas de quelqu’un qui souffre de crises d’anxiété. Il n’est pas rare que ces crises d’anxiété soit déclenchées soit par des pensées négatives, soit par des décisions de la personne qui la mettent en situation d’avoir ces crises d’anxiété.

C’est tout aussi bien le cas pour tout un ensemble d’autres troubles ou difficultés de la vie quotidienne, même si ces difficultés peuvent être parfois très pénalisantes pour la personne.

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